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tpe 1èreL: les flandres (annexes)
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13 mars 2008

Van der Weyden : biographie

Rogier Van der Weyden ou Rogier de La Pasture. (Tournai, vers 1400 - Bruxelles, 1464)

Van der Weyden, très apprécié de son vivant, maintint cette admiration qui perdura jusqu'au XVIIIe siècle. L’influence qu’il a exercée sur les Primitifs flamands et européens est incontestable. Il s’inscrit dans une continuité avec Van Eyck.

Faute de preuves écrites suffisantes, sa vie est pour une bonne part très peu connue et souvent simplement basée sur des hypothèses.

Il est né à Tournai aux environs de 1400. Selon quelques historiens de l'art, il serait entré en apprentissage chez un peintre que, longtemps, on a appelé “Maître de Flémalle”. Ce dernier est actuellement assimilé au peintre Robert Campin (environ 1378-1444) qui fut à Tournai le possesseur d'un atelier. On sait qu’un certain Rogelet de La Pasture y a travaillé comme apprenti en 1426. Van der Weyden y aurait obtenu le titre de “franc maître” en 1432. On sait également, et ce grâce aux archives, qu’il devint officiellement en 1435 “portraiteur” de la ville de Bruxelles. C’est probablement lors de son installation dans cette ville que son nom d'origine fut traduit en flamand. Il devint donc Van der Weyden.

D'autres historiens pensent qu’il était déjà installé à Bruxelles en 1425.

En tout cas, il est fort probable que Van der Weyden ait suivi sa formation durant les années qu’il passa à Tournai. Cette ville, culturellement riche de sculpteurs, de tapissiers, de peintres, etc. offrait alors des contacts divers et évidemment favorables à un artiste en formation.

Il n’est pas resté toute sa vie en Flandre. En effet, il se rendit en 1450 en Italie. Il visita Rome, Florence et travailla à Ferrare pour Lionel d'Este. De son contact avec l'art de peintres italiens comme Gentile da Fabriano, Cossa ou bien encore Tura résultera un plus grand humanisme dans son style. Le triptyque des Sept Sacrements” (vers 1451-1452 aujourd’hui dans un musée d’Anvers) l’illustre bien.

Contrairement à Van Eyck, Van der Weyden n’a signé aucune de ses œuvres. Le seul tableau que l’on puisse lui attribuer avec certitude grâce à des documents, est la Déposition de croix” aujourd’hui exposée au musée du Prado. Cette œuvre exécutée vers 1435 sur un fond d'or est probablement inspirée de retables sculptés. La critique reconnaît l'authenticité d’autres peintures exécutées par le peintre telles le Triptyque “Braque” (exécuté vers 1450-1452) ou le fameux et immense polyptyque du “Jugement dernier” ou encore d’autres compositions comme le triptyque du “Calvaire” (vers 1440-1445), le “Portrait de Philippe le Bon” (vers 1450 – 1460), “Saint Luc dessinant la Vierge” (vers1435 -1440) et bien d‘autres. 

Le style de Van der Weyden est fort différent de celui, plus évolué, de Van Eyck. Cependant, Il s'appuie sur une symétrie rigoureuse qui a charge de régir la composition. L'intensité dramatique des sujets traités, l'expression pathétique ou sévère des visages reflètent un mysticisme à côté duquel la vision émerveillée de Van Eyck semble respirer la sérénité et la pleine acceptation de la vie.

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