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tpe 1èreL: les flandres (annexes)
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13 mars 2008

Portrait de Philipe Le Bon (Copie anonyme d’une

Portrait de Philipe Le Bon (Copie anonyme d’une œuvre de Van der Weyden)

Philipe Le Bon naquit à Dijon en 1396.

Il passa son enfance en Bourgogne. Par la suite, il se rendit à Gand afin de recevoir une éducation digne de son rang.

En 1419, son père, Jean Sans Peur, fut assassiné à Montereau par les Armagnacs. Cet événement tragique le plaça à la tête de la maison de Bourgogne alors que celle-ci vivait  une période difficile. Ainsi devenu duc de Bourgogne, il la gouverna jusqu’à sa mort à Bruges en 1467. Sa maîtrise de soi et sa bonté seront popularisées par la postérité.

Son règne fut rempli de faste. Il redynamisa les territoires qu’il dirige. En effet, alors que le royaume de France était dans l'une des périodes les plus noires de son histoire, Philippe le Bon travailla à créer une puissance nouvelle au nord de l'Europe et agrandit ses possessions. De fait, il conquit la ville de Tournai, les comtés de Mâcon, d'Auxerre, du Brabant et du Limbourg. Il prit ensuite possession du Hainaut, de la Frise et de la Zélande. Sous son règne, l’art trouvera auprès de sa cour un nouvel essor d’un extrême importance.

En 1435, par le traité d'Arras, :; il se réconcilia avec Charles VII qui lui fit d'énormes concessions. En 1441, il acheta le Luxembourg. En outre, tout porte à croire qu’il réussit à faire naître un sentiment national dans ses fort diverses principautés. Visiblement ses sujets avaient une certaine affection pour ce prince à qui ils donnèrent l’épithète “Bon”.

A sa mort, son fils, Charles le Téméraire, prit le pouvoir, mais mourut sans héritier. La fille de ce dernier, Marie de Bourgogne, devint l'héritière légitime. Elle épousa Maximilien de Habsbourg lui apportant les territoires bourguignons.

Ce tableau présente le portrait de Philippe Le Bon, duc de Bourgogne. Elle illustre à merveille, d’une part, l’influence des mécènes sur les sujets traités et, d’autre part, montre ici l’influence de la politique sur l’art. Commander une œuvre est souvent un acte politique.

Cette œuvre est une peinture à l’huile sur bois. Elle reflète un réalisme certain. Force est de constater une grande individualisation du portrait qui est somme toutes fort peu idéalisé. On remarquera le très bon rendu des matériaux et des détails avec des bijoux minutieusement reproduits. En outre, il nous faut constater un intérêt pour l’être humain qui s’inscrit dans l’élan anthropocentrique de l’époque : l’humanisme. Le contraste de la lumière et de l’ombre transmet un homme lumineux, regardant vers un avenir serein alors qu’il semble encore entouré de l’obscurantisme du théocentrisme.

Philippe_le_Bon_Van_der_weyden

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